dimanche 8 juin 2008

Quand j'ai vu Bahoc....

J'ai vu que le travail d'Akram Kahn et de sa compagnie nous racontait vraiment quelque chose de véritablement humain, quelque chose qui se passait tous les jours, dans ces gares de transit, ou les hommes sont là à attendre...
"La vie est une gare" a dit Marina Tsvétaieva...
Quelque chose qu'ils avaient envie de nous faire partager avec les mots du corps parceque "le corps est percutant", plus percutant que tout.
Alors cette belle endormie, dont le corps vient désarçonner naivement son voisin inconnu et dont le duo "déconstruit" se résout dans une superbe unité lyrique d'un corps à 4 bras comme cette déesse de la Danse Indienne:Shiva Nataraja.
C'est vrai, la Danse est un élément pacificateur qui transcende les mots.
En ce sens elle a quelque chose d'épique, épique comme cette danse kathak dont le rythme syncopé sert d'écrin à toutes ces danseurs d'origine différente qui en fait racontent la même histoire de solitude et d'incompréhensions... incompréhensible!
Si les destinations sont différentes, tous partagent les 4 mêmes éléments l'air... la terre... l'eau et le feu jusqu'à leur fin ...HOME... C'est la dernière destination du grand panneau d'affichage, unique décor du ballet.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très intéressant mais j'avoue il me manque les bases pour tout comprendre.

kreul a dit…

Mais Akram ne définit-il pas le katakh comme une danse de combat ?
J'en perds mon latin....