dimanche 30 août 2009

Persée

 

"Je ne regardai que le reflet de son visage hideux dans "le bronze du bouclier que tenait ma main gauche"
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jeudi 20 août 2009

Mais ou vont les lettres perdues?

 

La lettre me disait quelque chose...
une sorte de vague monotone qui aurait pu appartenir à n'importe quel océan...
un océan de planisphère,
quand il trône entre des cartons de déménagement...
j'en étudiais l'inclinaison cherchant du coin de l'œil à lui donner une verticalité un semblant de volume un style quelque chose qui résonnerait dans ma mémoire...
muette un lettre muette...
comme... un puis... sans fond...
j'ai laissé la corde filer entre mes doigts...
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mercredi 19 août 2009

MURSMURS Agnès Varda 1980

Né dans la rue graffiti

 

Dans les rues de Manhattan en 1970
Dans le monde de l'art et des médias en 198O
Des films MURS MURS d'Agnès Varda en 1980, en 1982 Wild Style et Style Wars en 1984
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Sans même me dire bonsoir

Entre 6h et 6h 40 le jour se lève
demain il aura avancé de quelques minutes
moi je retarde chaque jour de quelques minutes
nous allons donc dans un sens différent
mais en fait si il se mettait à m'attendre le temps
du fait même de sa grande régularité
je crois que je passerais à coté

mardi 18 août 2009

"Complainte gitane": Deuxième lagune. Federico Garcia Lorca

 

Sous les eaux
demeurent les mots.
Sur la coiffure de l'eau
un cercle de flammes et d'oiseaux.
Et au beau milieu des joncs,
des témoins qui savent ce qu'il faut.
Songe du bois des guitares,
rêve concret sans drapeau.
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jeudi 13 août 2009

mardi 4 août 2009

samedi 1 août 2009

Geste

 
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Petit psaume du matin

 
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Petit psaume du matin, ce soir là, a été l'hommage de Josef Nadj et de Dominique Mercy à Pina Bausch et Merce Cunningham.
Comment décrire la subtilité de chacun de leur mouvement, de chacune de leur posture, dictée du fond de l'être.
Ces deux là, dans leur différence physique: l'un dans un visage de « masque » sur un corps dont la ligne d'épaule est à l'origine de la plus invraisemblable élasticité, l'autre, dans un univers à la Giacometti,le visage long et torturé qui sait refléter cette gamme infinie de l'émotion humaine... dansent, tantôt en shadow, tantôt en pas de deux, tantôt souffrants, tantôt espiègles.
Le sujet de ces petits poèmes est à la fois un hymne, une supplication, un témoignage de reconnaissance, parfois sur un mode parodique à de grandes ombres de la scène et à la danse elle même.
En premier lieu et comme à une figure tutélaire: le mime Marceau dont Josef Nadj a été un élève, Pina Bausch dont Dominique Mercy a été non seulement l'interprète mais aussi dans l'intersubjectivité, le co-chorégraphe, Sylvie Guillem et Akram Kahn et sans doute Merce Cunningham dans sa recherche aigüe de la figure « savante de directions contradictoires »
La musique voyage: Cambodge, Macédoine, Roumanie, Egypte, Hongrie, Montanaro et Stravinsky et les deux danseurs voyagent aussi dans le temps et dans l'espace « dans des sensations de durée et d'énergie qui se répondent et forment une enceinte de résonance » au travers d'un mouvement dont ils sont tous les deux l'un pour l'autre et tous les deux pour les autres, une inestimable richesse.
Ils terminent en se donnant l'un à l'autre un visage de clown, traduisant sans doute que ce monde là, est à la base de toute lucidité esthétique...eux les gens du voyage...

Un carton

 
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