vendredi 31 décembre 2010
jeudi 30 décembre 2010
mercredi 29 décembre 2010
lundi 27 décembre 2010
dimanche 26 décembre 2010
samedi 25 décembre 2010
vendredi 24 décembre 2010
dimanche 19 décembre 2010
vendredi 17 décembre 2010
jeudi 16 décembre 2010
mercredi 15 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
lundi 13 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
vendredi 10 décembre 2010
Patrice Chéreau et Thierry Thieu Niang : 3
Au Louvre, le grand escalier de la victoire de Samothrace, plonge dans la galerie Daru; sur ce grand dallage marbré qui court infiniment, se clôt la dernière manifestation organisée par Patrice Chéreau : « Les visages et les corps ».
A l'opposé, d'une marche rapide, qui va peu à peu envahir tout l'espace, entrent les trois créateurs : Clara Cornil, Thierry Thieû Niang et Klaus Janek, le contrebâssiste.
Ils se sont rencontrés à Berlin au mois d'aout et le savant maillage de leur improvisation est un moment unique. Il s'est déjà modifié depuis la première fois dans cette recherche de l'organique, que partagent ces trois artistes.
Clara Cornil vêtue d'une longue redingote noire donne à son improvisation quelque chose d'altier, les bras tendus, elle peut rester dans une sorte d'arabesque sans floriture tout un silence... puis repartir dans un rythme incisif. Le pas de deux improvisé après le solo de contrebasse est d'une grande dignité et d'une grande émotion, la danseuse et l'instrumentiste: un aigle à deux têtes. Thierry Thieu Niang joue de son corps souple et clair, son regard est un appui pour le public qui l'entoure. Il semble capter l'énergie que dégage ce lieu, celle du public aussi, pour la rendre encore plus vibrante. Ils repartiront ensuite laissant le public déserté après un moment de grâce...
jeudi 9 décembre 2010
mercredi 8 décembre 2010
Damonen Ostermeier Lars Noren
Si un metteur en scène hyperréaliste met en scène un texte hyperréaliste il se produit quelque chose qui a à voir avec le miroir. La première fois c'est drole... mais toujours la même chose ça l'est moins... et puis les décors tournants avec de la vidéo ça fait 3 fois qu'il me fait le coup le père Thomas bref j'irai revoir Hamlet mais pas "sexy boulevard"...
lundi 6 décembre 2010
dimanche 5 décembre 2010
Au Centre Pompidou, rétrospective Werner Schroeter, Willow Springs
La création est un acte humain délibéré ... imaginer... faire sortir de son entendement, une forme dans un "cérémonial" qui ne souffre aucune entrave. Le seul acte accompli en toute liberté. Il n'y a pas de procréation, peu importe les sexes. Il n'y a qu'une scissiparité". L'oeuvre s'extirpe avec plus ou moins de difficultés de «l'unité pensante» qui en a seule le droit de vie ou de mort ...l'unité, elle existera plus tard.
La création nait de tout. Elle part dans "tous les sens"et dans tous les temps. Elle se sert de tout ce qu'elle peut trouver et parfois de rien pour parfaire sa beauté... Elle est toujours action, jaillissement étonnant, et parfois décevant mais toujours recommencé...
Voila je crois que j'ai été un instant dans la tête de Werner Schroeter, le temps de ce film : Willow Springs(1973) donné au centre Pompidou dans le cadre d'une rétrospective de son oeuvre.
3 femmes habitent une petite maison dans le désert californien, une petite maison grise un peu décrépite. Elles y apparaissent sur le seuil dans des robes étonnantes. Un homme, un motard a sans doute abusé de l'une d'entre elle et de cet avortement naitra l'histoire, une histoire de femmes, de Parques, de féminisme mortifère pour tout sexe mâle qui franchit le seuil de cette demeure sous les ordres de celle dont la beauté est la plus ambigüe : Magdalena Montezuma.
Celle ci essayera plusieurs histoires, une sorte de transformisme, (mais n'est ce pas là la métaphore de l'acte de créer) s'inspirant de ce qui se passe sous ses yeux, à la fois auteur et acteur, dans ce décor de western de série B ou seule la bande son semble être à la hauteur de la passion : un écartèlement des différents genres...
Ce n'est pas un road movie mais un brain movie et on en sort, déconnectée de toutes contingences...un moment-faveur...un moment ferveur...
La création nait de tout. Elle part dans "tous les sens"et dans tous les temps. Elle se sert de tout ce qu'elle peut trouver et parfois de rien pour parfaire sa beauté... Elle est toujours action, jaillissement étonnant, et parfois décevant mais toujours recommencé...
Voila je crois que j'ai été un instant dans la tête de Werner Schroeter, le temps de ce film : Willow Springs(1973) donné au centre Pompidou dans le cadre d'une rétrospective de son oeuvre.
3 femmes habitent une petite maison dans le désert californien, une petite maison grise un peu décrépite. Elles y apparaissent sur le seuil dans des robes étonnantes. Un homme, un motard a sans doute abusé de l'une d'entre elle et de cet avortement naitra l'histoire, une histoire de femmes, de Parques, de féminisme mortifère pour tout sexe mâle qui franchit le seuil de cette demeure sous les ordres de celle dont la beauté est la plus ambigüe : Magdalena Montezuma.
Celle ci essayera plusieurs histoires, une sorte de transformisme, (mais n'est ce pas là la métaphore de l'acte de créer) s'inspirant de ce qui se passe sous ses yeux, à la fois auteur et acteur, dans ce décor de western de série B ou seule la bande son semble être à la hauteur de la passion : un écartèlement des différents genres...
Ce n'est pas un road movie mais un brain movie et on en sort, déconnectée de toutes contingences...un moment-faveur...un moment ferveur...
samedi 4 décembre 2010
jeudi 2 décembre 2010
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