samedi 26 février 2011

lundi 21 février 2011

Elégie


Et quitter l'hiver
Et suivre le fleuve, las
Oublier peu à peu

Motherland Nathalie Merchant

dimanche 20 février 2011

Ah les petites femmes de Paris...

La dame de pique

pour...flute un trou de mémoire

oui ça pleut des cordes
et Paris est tout gris place de la Concorde
je sautille quelques flaques
histoire de démeler les reflets argentés
oh oh vous vous prenez pour qui la p'tite dame... vous aliiez faire trempette
je crois qu'il est pompette
et que son oeil frise un peu en tire bouchon
monsieur pas d'émoi je suis vieille déjà
quant à se baigner dans les fontaines
il faut être être à Trèvi ou bien un peu sirène
celle que j'entends là striduler ne présage rien de bon laissez moi votre nom
et dans mes rêves je ne manquerai pas de vous appeler
pour traverser le gué

samedi 19 février 2011

jeudi 17 février 2011

vendredi 11 février 2011

Le discours d'un Roi


Syndrome de déficience postural évident: asymétrie de la posture visible par l'inclinaison de la tête entrainant des contractures musculaires et un dysfonctionnement... et des douleurs...rééduqué par des méthodes posturologiques...du beau travail... un film dont la mise en scène est particulièrement efficace: belle histoire, comédiens d'une extrême justesse, caméra prècise et inventive...

A la mégabarre

Ce soir

Une nouvelle étoile est née

jeudi 10 février 2011

mardi 8 février 2011

"Un tramway nommé désir" à la Comédie Française

Tenessee William est de ceux dont on pense qu'ils donnent au plus juste, l'idée d'une vision américaine de la société sudiste au prise avec la moiteur du climat et à l'exacerbation des sens.
Lee Breuer « électron libre de la scène américaine » met la pièce en scène à la Comédie Française et emploie le mot « magie » et non de réalisme.
Il faut aimer beaucoup la magie du « hors champ » pour oser associer à cette pièce, un décor fait de panneaux-écrans (métaphore du film d'Elia Kazan dit Basil Twist scènographe de la pièce ) en successions rapides, représentant des estampes japonnaise qui glissent, se ferment ou s'ouvrent en différents plans.
Ces écrans semblent contruire l'ailleurs d'un espace qui pourrait être, comme l'espace du langage, une représentation d'idées. L'idée d'une déchirure violente extrêmement contenue peut être celle d'un cerveau malade au prise avec la schizophrénie qui recontruit complêtement un espace, pour pouvoir exister.
Cette idée est assez efficace de même que l'est, l'emploi des silhouettes noires et voilées ( celui qui agit, du bunkaru, marionnettes japonnaises), présentant les objets aux acteurs... cigarettes, bouteilles ...

Blanche arrive chez sa petite soeur Stella qui vit dans un quartier populaire de la Nouvelle Orléans. Rompant avec ses liens familliaux, Stella a épousé un homme, Stanley, par attirance physique.
Celui ci fume, boit et joue aux cartes . Il ne voit pas d'un bon oeil l'installation dans leur appartement exigu, de cette belle soeur qui, à la première entrevue a su résister à ses charmes .
Ancien professeur, Blanche, se donne des airs de grande dame et annonce que le domaine de leur enfance est perdu. Elle semble être heureuse de la cour pressante du copain de beuveries: Mitch.
Stanley Kowalski va découvrir peu à peu qu'en fait de grande dame, elle a vécu dans un hotel louche et que son amour des petits garçons l'a exclu du millieu scolaire... mais surtout que la santé mentale de Blanche a été traumatisé par un grand amour déçu pour son mari, qu'elle a découvert homosexuel , son rejet a poussé ce jeune homme au suicide.
L'histoire magnifiée, protège l' équilibre mentale de Blanche et Stanley va s'appliquer à tout démolir... Il la fera interner après avoir abusé d'elle...pendant que sa femme met au monde leur enfant.
Le personnage de Blanche et sa longue agonie est merveilleusement joué par Anne Kessler qui se plait à lui donner des airs de Delphine Seyrig ;
En face, Eric Ruf ,campe un magistral et animal Stanley, dans une autre tessiture que Marlon Brando, un peu moins ambigu peut être, mais remarquablement crédible à notre époque.

dimanche 6 février 2011