La danse...
Comment ne pas parler en premier lieu de celle qui déclenche une émotion violente.Celle qu'on a mal à décrire parce que elle déborde tout ce qu'on avait pu imaginer jusqu'alors . Tel est le Boléro chorégraphié par Maurice Béjard sur une musique de Ravel.
Je ne l'ai pas encore vu mais ce que j'ai vu c'est Two de Russell Maliphant dansé aussi par Sylvie Guillem.
Pourquoi les rapprocher? Parceque tous les deux sont ce que j'appelle de la « Danse Orphique » C'est à dire une Danse qui déclenche en nous un processus très particulier: la sensation d'une révélation, celle de la « Poésie originelle » .La poésie des chants colorés et synchrones, des contrastes simultanés, des impulsions multiples dont les rythmes alternent dans un crescendo libérateur comme l'expression d'un mouvement de vie. Ces chorégraphies sont portées par des êtres d'exception, exigeants, pertinents, hors du temps... à qui notre regard permet une envolée au dessus de tout réalisme....
4 commentaires:
pour le boléro il faut aller à versailles le 1&2 juillet pour ce qui est de two ce fût un grand choc ! et une grande fatigue devant une telle beauté
Aimer la danse n'est ce pas parce que l'on voudrait pousser les limites de la flexibilité de son corps et de son mental?
Aimer la danse c'est un peu aimer la poésie, la peinture, le théâtre, la musique mais c'est aussi aimer le particulier et l'universel la réflexion et l'action, le quotidien et le magique, le passé et le futur ... tout ceci réunit dans un éphémère aux résonances infinies...
aimer la danse c'est être dans chaque molécule du corps et de son esprit ( por moi le physique et le mental ne font qu'un ) c'est un don de soi . oui Universel .
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