samedi 31 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
lundi 26 décembre 2011
samedi 24 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
jeudi 22 décembre 2011
mercredi 21 décembre 2011
mardi 20 décembre 2011
L'histoire du chomage Le Monde
Une histoire du chômage. De l’Antiquité à nos jours, d’Yves Zoberman
Le livre | LE MONDE ECONOMIE | 19.12.11 | 14h44
par Anne Rodier
"Une histoire du chômage. De l’Antiquité à nos jours", d’Yves Zoberman. Editions Perrin, 340 pages, 22,50 euros.DR
Si l'on remonte à l'Antiquité, voire à la Bible pour parler du chômage, ce qui apparaît à juste titre comme un fléau du XXIe siècle devient, à travers le prisme de l'analyse historique, une quête de l'utilité sociale.
"Le chômage fut à plusieurs époques un élément positif ; on chômait pour honorer les saints, pour marquer une pause entre deux périodes d'activité", écrit l'historien Yves Zoberman.
L'auteur pose un regard dédramatisé sur le chômage, souvent jugé à tort comme source de désordre, car l'oisiveté du pauvre dérange. Puis, il relate comment la condamnation morale de cette "paresse" a introduit, dès la Bible, la notion de bons et de mauvais "chômeurs". "Qui ne veut travailler, que celui-là ne mange pas non plus", écrivait saint Paul (épître aux Thessaloniciens, Nouveau Testament).
OCCUPER CE CHÔMEUR QUI S'IGNORE
Contre l'inactivité, il fallait donc occuper ce chômeur qui s'ignore dans des travaux forcés ou d'intérêts généraux, quitte à créer une concurrence déloyale à l'égard des autres acteurs de l'activité économique.
L'écho de cette vieille analyse résonne encore dans les débats politiques actuels.
La deuxième partie de cette chronique du chômage aborde le concept tel qu'on le connaît aujourd'hui, institutionnalisé au XIXe siècle par la mise en place de statistiques et de normes relatives au travail industriel. C'est le passage de la notion d'inactivité à celle de non-travail qui signe l'acte de naissance du chômeur moderne "en recherche active d'emploi".
La thèse de l'auteur établit que, de la charité au traitement économique puis politique, le chômage "détermine l'action publique", depuis la création de toutes les formes de solidarité nationale jusqu'au sinistre souvenir de la montée légale du nazisme en Allemagne et sa volonté de mettre tout le monde au travail. "L'illusion du tout-économique se brise à la lecture de l'histoire du chômage", conclut-il.
L'ouvrage de M. Zoberman se lit comme un roman. Plus qu'un traité économique c'est une réflexion autour du chômage, au sens le plus large qui soit
Le livre | LE MONDE ECONOMIE | 19.12.11 | 14h44
par Anne Rodier
"Une histoire du chômage. De l’Antiquité à nos jours", d’Yves Zoberman. Editions Perrin, 340 pages, 22,50 euros.DR
Si l'on remonte à l'Antiquité, voire à la Bible pour parler du chômage, ce qui apparaît à juste titre comme un fléau du XXIe siècle devient, à travers le prisme de l'analyse historique, une quête de l'utilité sociale.
"Le chômage fut à plusieurs époques un élément positif ; on chômait pour honorer les saints, pour marquer une pause entre deux périodes d'activité", écrit l'historien Yves Zoberman.
L'auteur pose un regard dédramatisé sur le chômage, souvent jugé à tort comme source de désordre, car l'oisiveté du pauvre dérange. Puis, il relate comment la condamnation morale de cette "paresse" a introduit, dès la Bible, la notion de bons et de mauvais "chômeurs". "Qui ne veut travailler, que celui-là ne mange pas non plus", écrivait saint Paul (épître aux Thessaloniciens, Nouveau Testament).
OCCUPER CE CHÔMEUR QUI S'IGNORE
Contre l'inactivité, il fallait donc occuper ce chômeur qui s'ignore dans des travaux forcés ou d'intérêts généraux, quitte à créer une concurrence déloyale à l'égard des autres acteurs de l'activité économique.
L'écho de cette vieille analyse résonne encore dans les débats politiques actuels.
La deuxième partie de cette chronique du chômage aborde le concept tel qu'on le connaît aujourd'hui, institutionnalisé au XIXe siècle par la mise en place de statistiques et de normes relatives au travail industriel. C'est le passage de la notion d'inactivité à celle de non-travail qui signe l'acte de naissance du chômeur moderne "en recherche active d'emploi".
La thèse de l'auteur établit que, de la charité au traitement économique puis politique, le chômage "détermine l'action publique", depuis la création de toutes les formes de solidarité nationale jusqu'au sinistre souvenir de la montée légale du nazisme en Allemagne et sa volonté de mettre tout le monde au travail. "L'illusion du tout-économique se brise à la lecture de l'histoire du chômage", conclut-il.
L'ouvrage de M. Zoberman se lit comme un roman. Plus qu'un traité économique c'est une réflexion autour du chômage, au sens le plus large qui soit
lundi 19 décembre 2011
dimanche 18 décembre 2011
Océan Cunningham Atlas
Avec l'appui de la Cinémathèque de la Danse
« Océan ». C'est le dernier film fait par Merce Cunningham, décédé le 26 juillet 2009 et de Charles Atlas qui a été son réalisateur .
Créée en 1993, cette pièce est tournée en 2008 dans une carrière de granit du Minesota. La scène circulaire, est filmée par plusieurs caméras.
120 musiciens acoustiques dont 4 électroniques sur une musique conçue par Nicolas Cage(1912-1992) et David Tudor(1926-1992) et écrite par Andrew Culver, sont situés autour et en hauteur. Une clarinette donnera le la au milieu du cercle sous cette tente bleu sombre au milieu des vestiges de pierre. Des sons de flux et de reflux et des dialogues d'animaux marins forment une coque sonore à une image elle même rythmique dans son découpage; les duos peuvent être vus en même temps de face et de dos dans un espace décentré. Un plan rapproché, comme au coeur d'une fleur viendra serrer les danseurs pour en mieux comprendre la gestuelle.
Les 14 danseurs font étinceler la scène : ils fonctionnent dans leur technique parfaite et ouvrent l'infini simplement par leurs mouvements. Le temps visualisé par deux énormes chronomètres s'écoule hors du temps. Ce sont des variations toniques d'échappement au poids, le geste n'a aucune intention si ce n'est la conscience précise qu'en a le danseur ou la danseuse, mais l'impulsion intérieure est telle que ces différents centres de mouvements captent l'attention par une sorte de vibrations colorées qui peu à peu va s'obscurcir: le reflet de la profondeur et peut être de la mort...
« Océan ». C'est le dernier film fait par Merce Cunningham, décédé le 26 juillet 2009 et de Charles Atlas qui a été son réalisateur .
Créée en 1993, cette pièce est tournée en 2008 dans une carrière de granit du Minesota. La scène circulaire, est filmée par plusieurs caméras.
120 musiciens acoustiques dont 4 électroniques sur une musique conçue par Nicolas Cage(1912-1992) et David Tudor(1926-1992) et écrite par Andrew Culver, sont situés autour et en hauteur. Une clarinette donnera le la au milieu du cercle sous cette tente bleu sombre au milieu des vestiges de pierre. Des sons de flux et de reflux et des dialogues d'animaux marins forment une coque sonore à une image elle même rythmique dans son découpage; les duos peuvent être vus en même temps de face et de dos dans un espace décentré. Un plan rapproché, comme au coeur d'une fleur viendra serrer les danseurs pour en mieux comprendre la gestuelle.
Les 14 danseurs font étinceler la scène : ils fonctionnent dans leur technique parfaite et ouvrent l'infini simplement par leurs mouvements. Le temps visualisé par deux énormes chronomètres s'écoule hors du temps. Ce sont des variations toniques d'échappement au poids, le geste n'a aucune intention si ce n'est la conscience précise qu'en a le danseur ou la danseuse, mais l'impulsion intérieure est telle que ces différents centres de mouvements captent l'attention par une sorte de vibrations colorées qui peu à peu va s'obscurcir: le reflet de la profondeur et peut être de la mort...
jeudi 15 décembre 2011
mercredi 14 décembre 2011
mardi 13 décembre 2011
lundi 12 décembre 2011
samedi 10 décembre 2011
mercredi 7 décembre 2011
lundi 5 décembre 2011
mardi 29 novembre 2011
lundi 28 novembre 2011
vendredi 25 novembre 2011
jeudi 24 novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
lundi 21 novembre 2011
dimanche 20 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
jeudi 17 novembre 2011
mardi 15 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
dimanche 13 novembre 2011
Casserole
vendredi 11 novembre 2011
mardi 8 novembre 2011
dimanche 6 novembre 2011
samedi 5 novembre 2011
vendredi 4 novembre 2011
Le théâtre contre le fanatisme
comite-de-soutien-castellucci@theatredelaville.com
* * *
Le Théâtre contre le Fanatisme
Comité de soutien à la liberté de représentation du spectacle de Romeo Castellucci.
Depuis le 20 octobre, date de la première au Théâtre de la Ville, les représentations de Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci donnent lieu à des événements graves.
Un groupe organisé d’individus qualifiés d’intégristes chrétiens, a tenté a plusieurs reprises d’empêcher l’accès au Théâtre de la Ville en bloquant les portes, en agressant le public, en le menaçant, en l’aspergeant d’huile de vidange, de gaz lacrymogènes et en lui jetant œufs et boules puantes, tandis que leurs complices cherchaient régulièrement à interrompre les représentations au cri de «La christianophobie, ça suffit ».
L’AGRIF a demandé par voie de justice l’interdiction du spectacle et a été déboutée de sa demande à deux reprises, par le Tribunal de Grande Instance le 18 octobre 2011, puis par le tribunal de Paris le 28 octobre 2011.
La police a dû intervenir chaque jour à l’entrée du théâtre, et nous nous sommes vus dans l’obligation de l’appeler à l’intérieur de la salle à plusieurs reprises pour qu’elle évacue ceux qui occupaient la scène, ce qui s’est fait sans heurts, parce que nous avons veillé à éviter des affrontements entre ces envahisseurs et le public outré de tels agissements.
Le personnel du théâtre s’est montré résolu et efficace en ces pénibles circonstances, et, malgré les nombreux incidents et interruptions, toutes les représentations prévues au Théâtre de la Ville ont pu avoir lieu.
Que ces groupes d’individus violents et organisés, qui se réclament de la religion contre une soi-disant « christianophobie », obéissent à des mouvements religieux ou politiques, demande une enquête ; pour nous, en tout cas, ces comportements relèvent à l’évidence du fanatisme, cet ennemi des Lumières et de la liberté contre lequel, à de glorieuses époques, la France a su si bien lutter. Le théâtre a d’ailleurs très souvent été pour ces luttes, un lieu décisif.
On ne peut en rester là. De tels agissements sont graves, ils prennent une tournure nouvelle, nettement fascisante. Ces groupes d’individus s’empressent en outre de décréter blasphématoires, de façon automatique, des spectacles qui ne sont dirigés ni contre les croyants, ni contre le christianisme. Comme en témoignent de la façon la plus claire les textes de Romeo Castellucci, publiés dans le programme distribué au public et l’interview intitulée « La Foi est à mille lieues de l’idéologie » parue dans le journal Le Monde du 27 octobre 2011.
Nous n’entendons pas céder à ces menaces odieuses.
Le spectacle, coproduit par le Théâtre de la Ville sera repris, dans le cadre de notre partenariat, au Centquatre du 2 au 6 novembre avant de poursuivre sa tournée.
Il est d’ailleurs à noter que ce spectacle a été présenté sans troubles en Allemagne, en Belgique, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Russie, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suisse, en Pologne et en Italie, et que c’est en France qu’ont lieu ces manifestations d’intolérance.
Nous avons donc créé, dès le début, un comité de soutien s’adressant à toutes les personnes de bonne volonté, pour défendre au-delà même du spectacle de Romeo Castellucci, la liberté d’expression, la liberté des artistes et la liberté de pensée.
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur et l’équipe du Théâtre de la Ville
* * *
Le Théâtre contre le Fanatisme
Comité de soutien à la liberté de représentation du spectacle de Romeo Castellucci.
Depuis le 20 octobre, date de la première au Théâtre de la Ville, les représentations de Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci donnent lieu à des événements graves.
Un groupe organisé d’individus qualifiés d’intégristes chrétiens, a tenté a plusieurs reprises d’empêcher l’accès au Théâtre de la Ville en bloquant les portes, en agressant le public, en le menaçant, en l’aspergeant d’huile de vidange, de gaz lacrymogènes et en lui jetant œufs et boules puantes, tandis que leurs complices cherchaient régulièrement à interrompre les représentations au cri de «La christianophobie, ça suffit ».
L’AGRIF a demandé par voie de justice l’interdiction du spectacle et a été déboutée de sa demande à deux reprises, par le Tribunal de Grande Instance le 18 octobre 2011, puis par le tribunal de Paris le 28 octobre 2011.
La police a dû intervenir chaque jour à l’entrée du théâtre, et nous nous sommes vus dans l’obligation de l’appeler à l’intérieur de la salle à plusieurs reprises pour qu’elle évacue ceux qui occupaient la scène, ce qui s’est fait sans heurts, parce que nous avons veillé à éviter des affrontements entre ces envahisseurs et le public outré de tels agissements.
Le personnel du théâtre s’est montré résolu et efficace en ces pénibles circonstances, et, malgré les nombreux incidents et interruptions, toutes les représentations prévues au Théâtre de la Ville ont pu avoir lieu.
Que ces groupes d’individus violents et organisés, qui se réclament de la religion contre une soi-disant « christianophobie », obéissent à des mouvements religieux ou politiques, demande une enquête ; pour nous, en tout cas, ces comportements relèvent à l’évidence du fanatisme, cet ennemi des Lumières et de la liberté contre lequel, à de glorieuses époques, la France a su si bien lutter. Le théâtre a d’ailleurs très souvent été pour ces luttes, un lieu décisif.
On ne peut en rester là. De tels agissements sont graves, ils prennent une tournure nouvelle, nettement fascisante. Ces groupes d’individus s’empressent en outre de décréter blasphématoires, de façon automatique, des spectacles qui ne sont dirigés ni contre les croyants, ni contre le christianisme. Comme en témoignent de la façon la plus claire les textes de Romeo Castellucci, publiés dans le programme distribué au public et l’interview intitulée « La Foi est à mille lieues de l’idéologie » parue dans le journal Le Monde du 27 octobre 2011.
Nous n’entendons pas céder à ces menaces odieuses.
Le spectacle, coproduit par le Théâtre de la Ville sera repris, dans le cadre de notre partenariat, au Centquatre du 2 au 6 novembre avant de poursuivre sa tournée.
Il est d’ailleurs à noter que ce spectacle a été présenté sans troubles en Allemagne, en Belgique, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Russie, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suisse, en Pologne et en Italie, et que c’est en France qu’ont lieu ces manifestations d’intolérance.
Nous avons donc créé, dès le début, un comité de soutien s’adressant à toutes les personnes de bonne volonté, pour défendre au-delà même du spectacle de Romeo Castellucci, la liberté d’expression, la liberté des artistes et la liberté de pensée.
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur et l’équipe du Théâtre de la Ville
mercredi 2 novembre 2011
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jeudi 13 octobre 2011
dimanche 9 octobre 2011
Images d'images
Elles ont l'air de dialoguer entre elles... mais ce n'est que pure apparence.
Le vrai dialogue se fait avec vous, vous qui passez.
Alors ces images reflètent ce que votre âme y projette.
Rieuses ou mélancoliques elles vont se loger dans votre mémoire, il y a tant de places ici pour le quotidien et le rêve....
Salon de la photographie de la mairie du 11e
Du 15 au 23 octobre 2011 de 14 à 19h
Salle Olympe de Gouges 15 rue merlin Paris 75011
vendredi 7 octobre 2011
Le prix Nobel de la paix
jeudi 6 octobre 2011
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