mardi 25 mai 2010

Mon de

même si ça n'existe pas
je créerai pour toi des splendeurs simples et inconnues
des odeurs des couleurs des musiques
et dans ce mouvement
extrêmement tendu seront glissés des mots
à peine prononcés qui te raconteront
comment à chaque instant je me suis appliquée
à te faire partager
les minutes qui me semblaient à moi rire
presque des années trop courtes
même si ça n'existe pas
tu les emporteras dans chacun de tes pas
ils te conduiront vers la vision sensible qui n' a ni queue ni tête
et qui doucement se moque de tout cet ancien monde
celui que nous étions obligés de partager chacun de son côté
je crois que celui là à coté de tes pas il cheminera balancé aérien un rien coquin echangé renvoyé à peine deviné
appaisé de se voir exister

2 commentaires:

mata a dit…

tes mots semblent danser en équilibre sur une corde, ou sur une portée musicale plutôt

le bourdon masqué a dit…

Comme vous savez le faire.
Bzzz...