Il avait dit d'un ton dédaigneux "c'est un opéra de femmes ! "
Non ce n'était pas un opéra de femmes c'était simplement... un chef d'oeuvre... sur lequel on pouvait projetter tout son vécu toutes ses émotions: tantot les enfants étaient de enfants soldats... tantot ils représentaient des forces vives...
Tantot les voix des anges... tantot les voix de démons... il n'y avait pas qu'une seule vision du monde...et de cette diversité là... parlait le chef d'oeuvre...
J'ai failli lui expliquer, que moi à Metz, sous cette aile protectrice et boisée, devant cette enfilade de Matisse rieurs et colorés, devant cet homme pensif presque étonné de tant de beautés juste dans le suspens d'un instant de création, c'était exactement ce que j'avais ressenti: l'idée qu' une équipe se battait pour que la ville ne meure pas et que le contemporain, loin d'être le regard élitiste d'un parisianisme de femmes savantes, vienne stimuler la rage de vivre...oui c'était ça... Carmen: la rage de vivre de la différence... comme le dessine si bien Mata.. la liberté de penser autrement...
dimanche 16 mai 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
flattée je suis, et aussi femme , et lorraine, et j'ai hâte d'y retourner bientôt pour découvrir ce chapeau chinois protecteur
Enregistrer un commentaire