Les yeux
Un regard terne
Avec dans l’encoignure
Juste une pointe de haine
Le corps
Là sur la chaise
La voix prête à bondir
Et de serrer au cou
Même la feuille de l’arbre
Tout ça face à moi
Et dans ce cirque lent
Ou les dés sont pipés
C’est moi l’adulte et lui l’enfant
J’avance à petits pas
Et doucement
L’élève
Dans une mélodie qu’il ne reconnaît pas
Dans cette sensation
De lévitation
Les vannes de ses poches
Cèdent
Un sourire puis un autre
Une phrase plus longue
Qui sort sans s’en douter
Des propos mensongers
Le voilà
Il est là lui l’enfant
Qui vient de découvrir
Que parfois
Dans les rêves d’ailleurs
Les sphincters
Lâchent
jeudi 29 janvier 2009
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1 commentaire:
drôle de conclusion.
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