jeudi 29 novembre 2012
Chansons d'automne Paul Verlaine
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
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5 commentaires:
Ce magnifique texte portera toujours désormais un parfum de fin d'occupation. C'est tout le bien que je nous souhaite.
Les ombres ainsi nous accompagnent comme en écho...
Le froid passe encore,
Le vent c'est plus dur,
La pluie guère mieux.
Mais la neige,
C'est fourbe en ville.
Dieu, vivement Noël, que l'on se réchauffe autour d'une tablée.
Et le 31 de l'an pour terminer l'année
Et que les jours rallongent
Enfin
Oui, je ne suis pas poète, hélas. J'ai un honte, mais le cœur y est
il parait que les amériacains écrivaient leurs méssage en langue NAVARO pour ne pas être décryptés par les japonais. C'est bien que pour les allemands on ait choisi Verlaine ça parle plus.
Oui, pour les plus âgés d'entre nous, ce superbe texte a aussi des relents d'occupation ...
Bises Laurence.
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