samedi 22 octobre 2011

Salon de la photographie de la mairie du 11e salle Olympe de Gouges

20 commentaires:

Dr Sangsue a dit…

J’espère ne pas être hors sujet…

Au premier plan un sens interdit : une barre blanche sur fond rouge.

Au second plan : un parapluie rouge sur fond blanc (de neige).

On peut, à mon avis, faire un lien entre cette très belle photo (en opposition de rouge de et blanc) et l’adage culinaire bien connu :

« Blanc sur Rouge, rien ne bouge, Rouge sur Blanc, tout fout le camp »*.

* http://www.hachette-vins.com/vin-pratique/questions-vin/degustation/blanc-sur-rouge-rien-ne-bouge-rouge-sur-blanc-tout-fout-le-camp-est-ce-exact--28.html

le bourdon masqué a dit…

il y en a une seconde plus en diagonale de l'intersection. Neige point rêvé ?

le bourdon masqué a dit…

il y en a une seconde plus en diagonale de l'intersection. Neige point rêvé ?

versus a dit…

Encore quelques flocons de neige...
Avec le sens interdit, notre monde interdit ?
Cela me trotte dans la tête!

http://www.youtube.com/watch?v=MIMDLkJs0TQ

laurence a dit…

Bien cynique Versus...oui c'était un moment d'attente pour moi ... mais en fait quelqu'un en regardant cette photo m'a parlédu "Ballon rouge"je suis sure que vous ne connaissez pas cette petite merveille qui était enfouie loin dans mes souvenirs et qui tout à coup pointait son nez pleine d'espoir...

laurence a dit…

au docteur dans les chemins de traverse rien n'est hors sujet... et les jeux de couleurs s'entrecroisent sans hierarchie...

laurence a dit…

Bourdon... il y en a une autre un peu plus tôt...

versus a dit…

Non pas de cynisme du tout de ma part, Laurence!
C' est le constat très fort que m' a imposé la vue de votre photo avec ses rouges incongrus mais qui ne peuvent qu' être là, comme une nécessité.
Ce peut être un paradis, une avancée dans un imaginaire. De l' émerveillement aussi...

Nakis a dit…

J'aime beaucoup cette photo. Le blanc avec le rouge, la neige ça crée quelque chose de très beau, une touche de gaieté et de couleur dans un paysage mélancolique.

laurence a dit…

je suis toute rouge Nakis

Mr Choule a dit…

c'est ainsi qu'on reconnait les bons photographes : ils savent être là où il faut, au bon moment.

le bourdon masqué a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Mais ne savent pas dire ou faire ce qu'il faut à ce moment là!

MakesmewonderHum a dit…

Le bécique, sans cavalier, hésite à s'engager sur le pont-levis menant droit à l'abattoir de poulets, mal chaussé pour ces pavés de bois où s'accumule peu à peu le duvet d'aviaires fraîchement occis. Malgré l'interdiction aux environs, dont il aurait fait fi en temps normal, il tarde à s'aventurer derrière ce personnage énigmatique portant comme étendart cette immense capsule de Coca-Cola et qui avance, dans ce non jour, à pas lents comme l'aveugle peu empressé de retourner encore ne pas voir les siens...

laurence a dit…

oui chacun paye sa part de maladresses...foutu décrochage ...
en sa propre décision réside sa liberté...

laurence a dit…

Il y cherche devant comme un bouquet de roses ou le miroir de sa naissance
il s'en rappelle bien il a ouvert les yeux ne gardant que le souffle dans l'oreille
tout est troublé et indistinct
sur ce ventre maternel rythmé puissant il repose
la tête vers le levant
et la tourner lui pèse
attendre doucement qu'elle lui ferme les yeux

MakesmewonderHum a dit…

Il enjambe le cadre de cette glace qui l'invite de sa mélopée.
Voilà, il se retrouve enfin comme au premier jour les voix traceront au devant de lui les voies que même la plus perçante d'aigle vue ne peut voir trop distraite par tout ce qui bouge et s'arrête en proie.
Elles guideront ses mains avec leur souffle et cette caresse, contours familiers et à découvrir, elle les gravera un à un dans sa mémoire pour lui faire oublier l'ardoise noire au fond de ses yeux.

laurence a dit…

Sur lui la courbe du bras qui le tenait du précipice et au bout de ses yeux comme un lac calme son regard tendre et sa voix
l'air revint une note puis une autre la mélodie s'enflamma
s'immerger dans le flux tonique de son bras remonter avec lui jusqu'à son épaule son cou un instant être dans son regard pour rebondir là ou l'agir prend forme...

mata a dit…

ce parapluie semble lancer un défi à l'interdit hautain, avant de finalement l'apprivoiser, tout en douceur et en ouateur

le bourdon masqué a dit…

un interdit qui ne lui est pas destiné. C'est toujours facile à braver.