Missa Solemnis
Ecrite pour l'archiduc Rodolphe, élevé à la dignité de cardinal et archevêque d'Omultz, qui avait été son élève très doué et son mécène, Missa Solemnis n'est pas prête pour le jour J.
La Messe en Si de Bach prévue mais non achevée pour le couronnement du roi de Pologne a la même histoire. Comme quoi les rendez vous manqués...
Quatre ans de recherches préparatoires imposantes, sur le plan linguistique et musical, sont nécessaires à Beethoven pour la créer... comme chez Haydn, il cherche dans le mot le maximum de force et il compulse une foule d'oeuvres sacrées dont Haendel dont il recopie certains thèmes dans la marge.
La Missa Solemnis, dans sa structure est une messe ordinaire, très chorale mais avec une puissance constructive inégalée.
« Trop longue, je m'ennnuie » avait dit un connaisseur, moi pendant les une heure vingt, je ne me suis pas ennuyée à la salle Pleyel.
Rien ne vaut la vision « en live « d'une grande formation « Le London Symphony Orchestra »et le « London Sympohy Chorus »sous la direction de Sir Colin Davis avec Helena Junkunen, soprano; Sarah Conolly, alto;Paul Groves, ténor; Matthiew Rose, basse.
Tout cela m'a fascinée. Sans doute, l'avait il entendu à quelques radios en faisant autre chose comme tout grand esprit qui touche à tout...
La vision du mouvement me fascine, et surtout quand il sert directement à l'émission de l'émotion transportée par le son...surtout quand un premier violon Gordan Nikolitch prend tout à coup par son épaulé la charge rythmée d'un Gloria et d'un Credo robustes tandis que le Sanctus- Benedictus le fait entendre en solo comme une voix suave et irréelle, la merveille d'un travail collectif ou chacun assume ses qualités.
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1 commentaire:
Magnifique et fascinant !
tu as raison rien ne vaut le live ...
mais j'arrive à me contenter du surgelé si je ne peux pas faire autrement.
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