Je crois que j'y suis monté petite fille, un jour quelque part vers Diepppe: les vagues violentes et la confiance absolue dans le gout salé de la mer. Croire que c'était la première sortie ,
Croire que le bateau quittant le port après la dernière bite repoussée, rien ne pourrait le détourner de cette route presque tracée par le plan de la vague. Suivre la falaise comme un ligne inconnue blanche à perte vue avec ses grandes cicatrices, son poids presque difforme qui lui faisait perdre l'équilibre, se rattraper puis se reperdre à nouveau dans la vision rétinienne et mouvante du monde marin. Croire que la lumière en transcendance couvrirait tout même les mains jointes au désir de dire le bruit des mouettes et la syncope de la coque.
Croire que c'était le bonheur des grands navigateurs...
vendredi 12 décembre 2008
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