jeudi 15 mai 2008

Le lien ineffable

Après l'ange de Nicolas Poussin, j'ai suivi celui de Wim Wenders...
Celui ci protégeait Nacho Duato .
"Alas"est inspiré des "Ailes du désir" Sur le texte de Peter Handke sorte de stance à la solitude de l'être et peut être à son dénuement devant la mort "Me gustaria sentir el pèso de mi cuerpo".
La chorégraphie se lit comme un envol . La beauté mélancolique de petites touches d'ailes ici et là dans les bras dans les jambes, effleurée...
Nacho Duato danse lui même cet ange et lui prête son rythme, ses cassures, sa voix et quelque chose de profondément espagnol ou les mouvements du corps ont une richesse altière de douceurs préservées.
Le lien musical (Arvo Part,Massenet,Szymanski, Fuckhead) et la scènographie font appel à la diversité des langages, sorte de tour de Babel contemporaine ou des mots et la musique n'existent que dans leur enchainement esthétique.
Quelle unité dans ce travail de créateurs...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

pas vu !

Anonyme a dit…

Et bien tu as une belle culture tu as bien fais de prendre la parole.

Anonyme a dit…

me gustaria olvidar el peso de mi cuerpo!