mardi 22 mai 2012

Le Musée des racines, Thévet-Saint-Julien.

Entrelacs de pierres qui à l'assaut des murs conduit le feu Des granges
ou s'entassait le foin pour passer l'hiver et l'été ouvrent la lumière Sur ces murs, juste au dessus des racines, le patois de la nature: La vache qui vèle, le bruit du ciseau à bois, le souffle des oiseaux migrateurs, la rivière qui passe les ponts,le lilas qui sent bon dans les mains, juste cueilli, le platane droit comme un i. Sur les murs les A4 petiotes dans l'univers du Berry

Vernissage à Thévet-Saint-Julien

lundi 14 mai 2012

Carton d'invitation

Je suis donc partie pour Chateauroux avec 20 photos qui me semblaient avoir un rapport avec "les racines" puisque tel était le nom du musée...La nature avec ce qu'elle apporte de sensible un peu comme un enfant qui regarde un nuage et y voit des maisons ou un oiseau ou le visage d'un homme...ou s'imagine la maison des dieux. La nature comme un monde connu silencieux pris dans la relation esthétique du mouvement...reconnu comme de la danse enracinée dans la vision de l'homme... il danse... depuis le premier homme et l'ombre même des feuilles évoque pour lui la danse. Inquiète je l'étais... partir presque sans y penser à l'aventure...pensez donc. Je suis arrivée dans un charmant petit village repu, à l'heure du repas par les champs de colza Une gentille place, une petite église sculptée par un abbé ébéniste qui s'était beaucoup promené et avait recueilli comme moi et mes photos, des racines qui ressemblaient à des oiseaux ou des poissons bref tout un arche de Noé qui m'ouvrait ses portes pour me sauver de quelque déluge urbain. L'accrochage, j'ai joué avec des mouvements de vagues sur les hauts murs de pierres groupant les photos dans des suites composées et harmoniques... un funambule "éclairé" chanteur et suédois, directeur du musée m'a aidé... Le vernissage c'est samedi 19 mai à 18h30 à Thévet-Saint- Julien

Philippe Baudelocque

jeudi 3 mai 2012

Pour Patrick

L'édredon très doux des souvenirs porte l'enfant loin plus loin encore là ou jamais seul il n'aurait pu aller sur la pointe des pieds à bout de bras son regard à l'aurore est lancé et sème de chaque côté les fleurs imaginées