samedi 31 octobre 2009

Nicolas Paul: Répliques.

 

"Soit ils restent immobiles à regarder les choses et ils voient dans l'espace ce qui passe et à quelle vitesse"
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lundi 26 octobre 2009

Sylvie Guillem, un portrait par Françoise Ha Van: Introduction

Sylvie Guillem.On the edge.
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Des danseurs qui deviennent metteurs en scènes, il y en a peu .
Passer du mouvement pur à la voix et aux « je » d'une histoire... il faut beaucoup de courage....
C'est un peu ce chemin, "sur le fil", que Francoise Ha Van, a voulu explorer dans son dernier film qui vient de sortir en DVD .
Son regard a accompagné Sylvie Guillem pendant 2 ans, dans cette recherche.
On devine qu'entre la réalisatrice et son actrice, se fait un continuel dialogue.
Ce n'est pas simplement « voir et se laisser voir »... C'est à chaque instant, un travail d'étude sur des repères peu évidents, qui mettent en jeu l'équilibre profond de l'être et peut être d'ailleurs, en miroir, Françoise Ha Van a fait ce même travail, de l'autre côté de l'objectif...
Il y a quelque chose de simple, dans la gestation d'une création, quelque chose de l'évidence, comme les éléments primaires:la terre, l'air, le feu et l'eau, quelque chose de joyeux aussi ...mais de parfois très solitaire. L'appui de l'autre permet alors de franchir un pas...
Simple... a posteriori c'est facile à dire mais en réalité?

samedi 24 octobre 2009

mercredi 21 octobre 2009

lundi 19 octobre 2009

jeudi 8 octobre 2009

En hommage à Irving Penn

 
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Miroku... Teshigawara

http://pagesperso-orange.fr/dansomanie/
" il apparaît placé comme un nombre d'or, vêtu d'un t-shirt d'un rouge orangé dont semble émaner une lumière interne. Perdu et pourtant indispensable, dans un immense espace turquoise dont la couleur va évoluer dans sa forme, sa texture et sa tonalité, il créé par son mouvement, tantôt profondément harmonieux, tantôt complètement mécanique, une forme de vie qui évoque toutes les vies, même les plus pathologiques. Il envoie des images très rapides et pour peu qu'on abandonne les repères orthonormés de notre classicisme, la danse ouvre alors un univers étonnant de possibilités autres, une sorte de cri venu des entrailles dont le tempo instable mais parfaitement figuré sidère notre regard et interroge nos perceptions.
Les lumières abstraites dans une découpe en strates parfois à la façon d'un tableau de Rothko ou parfois très figuratives: portes, fenêtres, entourent le danseur d'un monde cauchemardesque. Elles ne sont que des adversaires, ceux du monde extérieur mais aussi ceux du monde intérieur.
L'homme ne peut compter que sur son mouvement pour leurs faire face et je crois bien que le danseur dans cette lutte du petit et du grand reste le vainqueur comme le conscient le restera toujours de l'inconscient pour peu qu'il y travaille.

Miroku, c'est le nom donné à la dernière réincarnation de Bouddha, celle qui apparaît lorsque le monde atteindra l'harmonie.
Pour Teshigawara l'harmonie n'est ni fixe ni stable et en tout cas jamais achevée car elle demande une continuelle lutte avec ses propres doutes..."

lundi 5 octobre 2009