vendredi 10 août 2012

Laurence anyways

Laurence anyways Trop de notes... aurait dit Joseph 2 en entendant Mozart après « L'enlèvement au sérail » premier opéra allemand, et c'est un peu la question que je me suis posée en voyant le nouveau film de Xavier Dolan « Laurence anyways » dont on n'ose plus rien dire tant ce jeune homme « à haut potentiel » a été encensé par la critique cannoise... Xavier Dolan est il Mozart? San doute le sujet de son film frise la gageure comment traiter de la trans-sexualité et de sa répercussion sur ceux qui l'entoure. Cela ne manque pas d'audace à condition que le travail et la vision ne restent pas au niveau de « Nous deux » le roman photos des années 60... à condition que la balance entre le héros et son entourage soit parfaitement maitrisée... un enfilage de scènes n'apporte rien quant à la défense d'un projet, on en sort gorgée d'ennui . Ou est donc le rythme épique de « Priscilla reine du désert » ou la délicate découverte du véritable sexe d'Exotica de Egoyan.. La caméra s'agite dans des déplacements désordonnés qui se prennent au sérieux... elle filme avec un esthètisme de carton pâte les visages au plus près. Nathalie Baye en fait les frais, anamorphose sans fond... Des clignements d'yeux de Laurence, Melvil Poupaud, aux pleurs hystériques de Fred,Suzanne Clément (qui a reçu on ne sait pourquoi un prix d'interprétation) et qui envahit l'écran, vampirise le rôle titre comme Carabosse envahit le destin d'Aurore pour nous plonger dans un sommeil de 100 ans … La bande son se remarque ce qui n'est pas bon signe. Deux heures quarante sur un sujet violé... Un conseil monsieur Dolan recommencez par le b-a, ba reprenez à la ligne « court métrage » vous y gagnerez en subtilité et éviterez l'écueil d'une mise en scène d'un jeu-vidéo de série B...

mercredi 8 août 2012

Sylvie Guillem: Aurore

Merci Nakis de tout cette patiente et belle recherche...