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jeudi 2 septembre 2010
Trio N°2
Parfois il calculait pendant des heures, la trajectoire, la façon dont il rentrerait en contact, le dialogue entre les deux formes, l' énergie qu' il appliquerait sur cette corde doucement ronde qui au moindre souffle se mettait en mouvement, un mouvement qui dépassait toute attente pour filer vers quelque cul de sac inadmissible... Alors il se sentait des envies de meurtre.
L'attouchemnt lui était défendu. Rien qu'à cette pensée la nausée remontait. Il se punissait comme si il avait failli, et sentait dans sa chair profondément, sa pulsation, son rythme vivifiant. La récurrence le rassurait sur sa propre volonté.
Il soulevait la lèvre, juste au dessus d'une dent en applomb dont l'asymétrie lui donnait quelque chose de profondément animal.Le rictus, il se l'était construit dans la glace, préadolescent pour se protéger de ce qu'il considérait comme une infirmité.
Sourire, voici ce qui le rassurait et le mettait dans la même minute dans une duplicité folle qui affectait tout son être. Cette force de cisaillement le poussait dans une chute désespérante, presque arrêtée dans la solitude, comme un pendu oscille doucement autour de son point d'attache... solidement ancré dans le bois et terriblement dépendant de la corde...
Il cherchait ce monologue de cello qui ouvre et ferme doucement le trio N°2...
L'attouchemnt lui était défendu. Rien qu'à cette pensée la nausée remontait. Il se punissait comme si il avait failli, et sentait dans sa chair profondément, sa pulsation, son rythme vivifiant. La récurrence le rassurait sur sa propre volonté.
Il soulevait la lèvre, juste au dessus d'une dent en applomb dont l'asymétrie lui donnait quelque chose de profondément animal.Le rictus, il se l'était construit dans la glace, préadolescent pour se protéger de ce qu'il considérait comme une infirmité.
Sourire, voici ce qui le rassurait et le mettait dans la même minute dans une duplicité folle qui affectait tout son être. Cette force de cisaillement le poussait dans une chute désespérante, presque arrêtée dans la solitude, comme un pendu oscille doucement autour de son point d'attache... solidement ancré dans le bois et terriblement dépendant de la corde...
Il cherchait ce monologue de cello qui ouvre et ferme doucement le trio N°2...
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