samedi 9 janvier 2010

Tranquille

Au moment de sa rupture
Elle ne se repéra plus qu'aux bruits
Elle en choisit le rythme
Les notes voilées
L'harmonie précise qui s'éloignait
Elle imagina l'enchainement de deux trois gestes
Un sourire
Le laisser-aller d'une épaule désirée sur laquelle on s'appuie
Elle poussa la porte
Tranquille

4 commentaires:

Arthémisia a dit…

...comme si la rupture se résumait à une sorte de condensation, de concentration sur un sens en oubliant momentanément les autres?

Cette idée m'intrigue.

Amitié
Arthi

laurence a dit…

A vrai dire moi aussi peut être me replonger dans la chronologie d'apparition des organes des sens...
tout çà a sans doute une logique interne ...merci votre aide m'est précieuse...

Mister Jekyll a dit…

Laissons les sons qui montrent la voix lorsque l'autre n'est plus là. Entendons le choeur de son coeur qui dit avançons.

laurence a dit…

"si jamais j'avais sommeil, je vous le dirai" Ma nuit chez Maud