Riveraine de la rivière
Ahmed Chawki
Emu, ô riveraine de la rivière, j’ai revu à ton souvenir comme des rêves
Je me suis représenté ton amour dans ma mémoire et dans mon songe car les souvenirs sont l’écho volubile des années
Je suis passé par les jardins de la colline verdoyante où j’avais l’habitude de te voir
Des visages et des regards m’ont souri j’ai alors retrouvé dans leur souffle ton sourire
Je ne savais ce qu’était la vraie étreinte jusqu’au jour où, tendrement, mon bras t’a enlacée
Les formes de ton corps ondoyèrent sous ma main et tes joues s’en enflammèrent
Je suis alors entré dans deux nuits : ta chevelure et le soir qui descendait et j’ai embrassé comme un clair matin ta bouche
Les paroles se sont tues et mes yeux se sont dans le langage de l’amour adressés aux tiens
Ni la veille ni le lendemain ne faisaient plus partie du temps qui n’était plus tout entier que l’instant de ta confiance.
Traduction de Jalel El Gharbi
samedi 5 mars 2011
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1 commentaire:
fertiles rivages
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