Il faut une simple photographie pour se dire, tiens, c' est Laure K ? Et allez voir ses blogs, et se dire que l' on ne peut tout voir d' un seul coup, que les êtres vous apparaissent à l' improviste ou à l' invite de la sensibilité d' une autre personne... La vie c' est cela, une découverte, un regret de ne pas s' être arrêté là où il faut, au bon moment. Et puis de savoir attendre une autre joie de la découverte, en art comme en amour ou en amitié. Étrange le sentiment éprouvé à la vue d' une photo d' une femme inconnue, fantastique ce qu' en tire la photographe ! Du Visage qui hante l' occident, tout simplement.
C'est amusant, soudainement, je faisais l'analogie avec le regard au travers de... ça te caractérise tellement de regarder au travers de la lorgnette, alors les lunettes, t'inquiètes!
@ laurence:
Toujours ton oeil si spécial qui capte l'essence d'un être.
Votre phrase me rappelle soudain à Depardieu dans Jean de Florette qui hurle au Bon Dieu qui fait tomber la pluie sur les montagnes plutôt que sur sa terre. C'est une scène qui me reste gravée: "Mais y a personne là haut ! y a personne !"
Je sais pourquoi tu as pris la photo sous cet angle, je t'ai vu le prendre tu sais cette photo... :-)
Finalement, si je regarde comme si je n'y étais pas, il y a ce regard "au travers de" qui, de toutes les optiques possibles métamorphoses le réel. Etais-je destinée à passer la vie au prisme de mon oeil, comme le tamis de chercheur d'or, qui parmi mille et une pixels finti par y dénicher des pépites.
ça ira, je m'habituerai à tout, sans doute, mais pas à passer à côté de la vie à force d'écrans interposés.
Le regard du modèle est à la fois prècis et analytique. Il cherche à capter dans le moment fugace de la danse les mouvements issus de la tradition mais aussi ceux naissants qui impriment déjà de nouveaux chemins et de nouvelles recherches et qui devienddront les appuis de nouvelles oeuvres..." J'aime bien cette photo... " Le regard de Laure"
On dit voir un visage : la langue elle-même par l'allitération signale la spécularité en abîme de ce regard qui vise non pas le possible mais le voyant être vu. En latin, la personne tourne vers nous ce visage (vultus) et c'est le masque (persona) qui se montre en un théâtre simultané de la dissimulation et de la manifestation. La langue grecque énonce aussi à sa façon l'identité de la personne avec ce foyer pour le regard qui cherche à le viser : prosopon, lieu de visée interminable, d'impossible accommodation.
L' occident a problématisé le visage comme image, la vera iconica, l' empreinte sur le drap. Bonne soirée !
Ce visage, angélique, mystérieux de Laure K., présenté de profil arrière gauche, complète celui aussi beau, d'Hélénablue de profil avant gauche. Ce qui donne le profil gauche entier; Vivement le côté droit!
22 commentaires:
angle de prise de vue c'est classe.
Laure vue d'en haut. peut être le début d'une grande série : les gens vus d'en haut!
BRAV HAUT
hum... s' il y a bien un profil que je n'aime pas c'est le mien !
puis là les lunettes, booohou... adieu la vie sans montures !
si tu veux aller loin il te faut la ménager.
Bzzz...
Il faut une simple photographie pour se dire, tiens, c' est Laure K ?
Et allez voir ses blogs, et se dire que l' on ne peut tout voir d' un seul coup, que les êtres vous apparaissent à l' improviste ou à l' invite de la sensibilité d' une autre personne...
La vie c' est cela, une découverte, un regret de ne pas s' être arrêté là où il faut, au bon moment.
Et puis de savoir attendre une autre joie de la découverte, en art comme en amour ou en amitié.
Étrange le sentiment éprouvé à la vue d' une photo d' une femme inconnue, fantastique ce qu' en tire la photographe !
Du Visage qui hante l' occident, tout simplement.
@ Laure:
C'est amusant, soudainement, je faisais l'analogie avec le regard au travers de... ça te caractérise tellement de regarder au travers de la lorgnette, alors les lunettes, t'inquiètes!
@ laurence:
Toujours ton oeil si spécial qui capte l'essence d'un être.
@ Versus:
Tellement vrai ce que vous dites...
il n'y a rien là-haut.
@Choule
Votre phrase me rappelle soudain à Depardieu dans Jean de Florette qui hurle au Bon Dieu qui fait tomber la pluie sur les montagnes plutôt que sur sa terre. C'est une scène qui me reste gravée: "Mais y a personne là haut ! y a personne !"
Nous, Si.
Il y avait des esthètes Hip Hopien.
@Versus
et bien, et bien, je ne sais que dire...
"le visage qui hante l'occident" est à développer cher Versus... qu'est ce à dire ?
Je sais pourquoi tu as pris la photo sous cet angle, je t'ai vu le prendre tu sais cette photo...
:-)
Finalement, si je regarde comme si je n'y étais pas, il y a ce regard "au travers de" qui, de toutes les optiques possibles métamorphoses le réel.
Etais-je destinée à passer la vie au prisme de mon oeil, comme le tamis de chercheur d'or, qui parmi mille et une pixels finti par y dénicher des pépites.
ça ira, je m'habituerai à tout, sans doute, mais pas à passer à côté de la vie à force d'écrans interposés.
@Helenablue
si bien vu ... bien pris !
:)
@Le bourdon masqué
la monture, héhé, oui la monture... mon champ lexical est très western en ce moment aussi, funny !
@laurence
ça va te paraître étrange mais je ne sais pas si je dois te remercier de ce cliché. Il m'interpelle, c'est ce que je puis dire seulement.
Le regard du modèle est à la fois prècis et analytique.
Il cherche à capter dans le moment fugace de la danse les mouvements issus de la tradition mais aussi ceux naissants qui impriment déjà de nouveaux chemins et de nouvelles recherches et qui devienddront les appuis de nouvelles oeuvres..."
J'aime bien cette photo... " Le regard de Laure"
@ Laure K,
le 20 mars 2011 21:56
On dit voir un visage : la langue elle-même par l'allitération signale la spécularité en abîme de ce regard qui vise non pas le possible mais le voyant être vu. En latin, la personne tourne vers nous ce visage (vultus) et c'est le masque (persona) qui se montre en un théâtre simultané de la dissimulation et de la manifestation. La langue grecque énonce aussi à sa façon l'identité de la personne avec ce foyer pour le regard qui cherche à le viser : prosopon, lieu de visée interminable, d'impossible accommodation.
L' occident a problématisé le visage comme image, la vera iconica, l' empreinte sur le drap.
Bonne soirée !
d'habitude un visage c'est un visage, mais là c'est plus qu'un visage, c'est un état d'âme. Vue d'en haut, c'est vu de l'intérieur...
@Laurence
J' aime bien ton regard, quoique j'en dise, il me faut juste l'apprivoiser, quand du sujet, je ne peux m'en départir.
@versus
L'"impossible accommodation", c'est ce que j'ai envie de retenir... pour le reste, et bien pour le reste je vais aller vous lire.
Merci
@Anonyme
"Vu d'en haut c'est vu de l'intérieur", j' aime bien cette idée, même si je ne vois que double foyer et trouble vision.
j'ajoute, L. K. , que Laurence vous a donné un petit air d'Anna Magnani qui vous va bien.
@Anonyme
Ho ça ! quel compliment, je ne vois pas bien sous quel trait elle transparait, mais soit...
:-)
Ce visage, angélique, mystérieux de Laure K., présenté de profil arrière gauche, complète celui aussi beau, d'Hélénablue de profil avant gauche. Ce qui donne le profil gauche entier; Vivement le côté droit!
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