Dans ce "Il était une fois", en 5 chapitres avec un final de chair savamment découpée Tarantino en iconoclaste invétéré se joue de toutes les barrières que le cinéma,
art pourtant considéré comme "improbable" a pu élevées.
Mettre le doigt ans un trou de balle afin de conduire un interrogatoire musclé qui peut aussi bien se conclure par un coup de base ball bien appliqué comme une sorte de bras d'honneur voila "comme il nous parle " le sieur Tarentino avec une sorte de non- mièvrerie qui met en joue toutes les feuille de vignes...mais comme c'est drôle... intelligent... tout le cinéma est la dedans avec sa démesure farceuse sa nonchalance irriguée et un je ne sais quoi de terriblement salutaire pour les neurones de la belle au bois dormant...
mardi 1 septembre 2009
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16 commentaires:
Connaissez-vous le blog de Michel Cornillon, Chronique, virgule? http://chroniquevirgule.canalblog.com/
et son Auschwitz Karnaval, qu'il adresse à la demande en PDF.
Je vous pose la question parcequ'il y a chez lui qque chose de stupéfiant quant à la part et au traitement qu'il en fait. Il disait dans une de ses publications que la rédaction de son texte lui en est venue à la suite de la décision de son maire d'installer des colonnes de recyclages à un endroit où il venait habituellement méditer. Cornillon est, à mes yeux, un des seuls mecs qui puisse s'autoriser à reprendre cela à son compte.
Baltha
J'oubliais de dire que votre commentaire me dispose à aller voir un film que je ne serais jamais allé voir sans votre critique.
Baltha
C'est un coup du hasard... mais j'aime le cinéma américain il sait jouer avec l'auto dérision tout en gardant une haute opinion de son pouvoir... un travail finalement d'équilibriste...laurence
à vous lire ça donne envie d' y jeter un oeil, voire deux ...
J' ai hésité moi devant le cinéma puis j'ai choisi "Un prophète", et également fort, souffle tenu pendant 2h30, maintenu par un style de filmage unique et sur un personnage si souvent anti-héros... et dont la scène de cartonnage au ralenti, et sonorités intèrieurs n' est pas sans rappeler ces effets des meilleurs film Scorsesien, voire John Woodien donc Tarantinesque !
Bon j'irais donc voir Le Tarantino, vous en donnerez des nouvelles !
La 2nde Guerre Mondiale... mais comme c'est violent, comme c'est drôle ! Tarantino flâte habilement le penchant de ses semblables pour la violence, spectateurs frustrés de ne pas avoir pas connu les atrocités délicieusement comiques de la guerre.
Inglorious basterds n'est qu'une machinerie financée par l'industrie hollywoodienne qui ne cherche qu'à vendre et vous achetez !
La violence fait malheureusement partie de ce monde. La fin du film, dans son énormité (Hitler réduit en bouillie, etc.), met clairement en scène une violence fantasmée. Tarantino a un talent évident pour nous mettre face à cette violence.Il nous met aussi à distance et l'on s'interroge.
On est loin de la farce gratuite. C'est bien parce que ces atrocités étaient loin d'être drôles que ce film peut l'être.
Delphine
Et bien Monsieur l'anonyme voila bien un jugement cavalier...je dirai même à la cosaque...Je pense qu'il y a beaucoup plus dans ce film qu'un éloge de la violence mais c'est à vous à le découvrir ...la dérision c'est quand même ce qu'on a trouvé de plus efficace à la censure et pire encore au totalitarisme de son autocensure...
La violence, quand elle prête à rire, est une violence banalisée. Et Tarantino s'adresse à un public plutôt jeune.
Lors d'un cours où une amie professeur avait conviée une rescapée des camps de concentration, 2 élèves ont demandé, sans réelle provocation, pourquoi les juifs ne s'étaient pas défendus ou révoltés. C'est vrai quoi, c'est facile, il suffit de sortir un flingue et de faire un massacre comme dans un film de Tarantino.
Par ailleurs, beaucoup de résistants sont restés traumatisés après la guerre et ont peu témoigné de leur expérience. Ils avaient malheureusement conscience que tuer un boch, c'est tuer un homme, même si leur cause était juste.
Enfin, on peut rire de tout, certes, mais pas avec n'importe qui. J'ai eu l'occasion d'entendre un juif rescapé rire de son expérience. Le rire est alors un rempart contre la souffrance vécue.
Si je veux connaître les atrocités de la guerre, je lis Primo Livi mais je ne vais pas voir Tarantino.
Par ailleurs, vous avez raison, Delphine, la violence est bien de ce monde, et la critique de film aussi.
Primo Levi
Tarentino se place avec insistance dans le temps de la fiction pas celui du documentaire... manifestement ce film fait naitre une réflexion...Monsieur Tarentino vous avez pris le problème à l'envers et secoué les esprits...
Quant à la critique de cinéma c'est fou comme Jean Louis Bory me manque...
Manifestement, nous ne sommes pas d'accord.
Pour ce qui est de l'utilisation de la violence dans la fiction, Tarantino n'a pas le talent de Kubrick, de Lautner ou de Chaplin.
Afin de finir cette conversation avec un peu de légèreté, je vous invite à écouter une chanson de Sanseverino, Les films de guerre (album Le tango des gens).
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/sanseverino%20le%20tango%20des%20gens
Ah ! J'oubliais d'ajouter.
Si Hitler et Mussolini avaient pratiqué l'autocensure, il n'y aurait peut-être pas eu de totalitarismes. L'autocensure, quand elle est guidée par la démocratie, peut se montrer salutaire.
Ce qu'on s'autorise à voir... différent de ce qu'on s'autorise à penser On peut voir et penser en même temps n'estce pas ? laurence
Bien sûr. Je ne doute pas de votre esprit critique, Laurence.
Chacun tolère la violence ou l'agressivité, selon ses propres limites.
Excusez-moi pour ce commentaire "à la cosaque".
Valérie
C'était un échange de pensées merci d'être venue...
Chaque fois que ce sujet est "abordé" je suis consterné de voir avec quelle régularité il dérape, accapare l'extermination entre les uns et les autres, avec quelle constance on se saborde, avec quelle témérité.
Ceci et cela me laissent sans voix, sans voix.Et si on me torturait pour m'en faire dire quelque chose, je lâcherais : laisser la parole aux seuls qui l'ont vécu, les autres écoutez et/ou cèdez la parole.
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