vendredi 17 octobre 2008

...

As tu déjà passé
très lentement
très sérieusement
très dévotement
dans le creux de son poignet
simplement ton visage
pour en dévorer
l'odeur qui stigmatise la féminité

l'as tu simplement oublié
ou nié
cette odeur de lait
l'émotion en est charnelle

mère
avec laquelle je dormais
simplement déposé sur ton ventre
sur ton corps à toi
comme un voile mouillé

mère
je me suis perdu dans tes plis extatiques
avec toi
j'ai tourné au bords d'un volcan
dont le bruit détonnant
je m'en souviens encore

2 commentaires:

Anonyme a dit…

un peu comme je le disais à Laudith, édites-tu tes poèmes comme le fait par exemple Nicolas Ravière (alias Querelle) avec l'éditeur Lulu.com ?

laurence a dit…

passage du privé au public?
...et je crois que je cherche encore une forme... un plan...les Poèmes seuls peuvent paraitre indigestes non? Et toi as tu publié des dessins qqpart dans un livre?