dimanche 6 octobre 2013

Gardez ce rythme là...c'est la musique du corps

« Gardez ce rythme là...c'est la musique du corps » 7 représentations « Marmela Nyamza et les kids de Soweto « se succèdent au musée du quai Branly dans le cadre du Festival d'Automne du 3 au 11 octobre . Marmela Nyamza et les kids de Soweto se sont rencontrès il y a un an. Entre ces deux générations de danseurs : les 5 garçons de la Street dance (le plus jeune a 18ans le plus vieux 26) et cette artiste qui a suivi le chemin compliqué de la danse contemporaine en Afrique du Sud ou les chorégraphes noires féminines ont la vie dure, une envie d'échanges et de création commune nait. Eux, dansent avec une maestria étonnante « le Sbuja » une danse élégante qu'ils qualifient de « bourgeoise » d'une étonnante vélocité. Des influences des danses traditionnelles africaines : zoulou, tsonja, tswana s'y retrouvent avec des enchainements de solos encouragés par les partenaires et des danses de groupes qui ont quelque chose à voir avec certains ballets de comédies musicales. Les chants, les sifflets, les claquements de doigts rythment un corps animé non seulement dans ses jambes et dans ses pieds mais aussi dans les épaules, le cou, la face. Des mimiques complexes donnent naisance parfois à des grimaces mais aussi à une sorte d'étonnement devant leur propre agilité. C'est drôle aérien et très entrainant. On est très près de la virtuosité humoristique des « Nicholas brothers ». C'est la première fois qu'ils se produisent hors de l'Afrique du Sud. A ces jeunes figures de style s'opposent la figure tutélaire et sportive de Mamela Nyamza toujours directive tantot maternelle et tantot déesse, ( évocation du Boléro) mais toujours révoltée. Elle mène ce petit monde, ils l'écoutent et l'accompagnent dans des duos dont elle semble être l'âme ancestrale... mais oh combien engagée dans la lutte pour le droit des femmes et « les restes de colonisation de l'esprit".

1 commentaire:

Pouspoush a dit…

Bonjour Madame,
Pardonnez ce commentaire qui n'a rien a voir avec votre article . Je vous contact à la suite d'un commentaire que vous avez rédigez concernant la photographe Irina Ionesco et dans lequel vous disiez vous souvenir de de la reception qu'avaient ces images. Travaillant sur cette artiste et notamment sur la question des photos qu'elle a réalisé de sa fille Eva, votre témoignage pourrait certainement m'être utile .
Je vous laisse mon adresse mail : pouspoush@hotmail.fr

D'avance merci